* Chemin Italique
Comme chaque matin - pantin -
Je me reboot - autoroute -.
Les poids d'hier - pierre -,
Ne sont pas ceux d'aujourd'hui - reproduits -,
Pour que ceux d'aujourd'hui - produits -,
Ne soient pas ceux de demain - parpaing -.
Pour l'équilibre précaire - urticaire -,
Du chaque jour incertain - clandestin -,
Je reboot le poids du bide - turbide -.
Dans mon jogging gris - rabougri -,
Entre les murs amis - parmi -,
Les écrans en fenêtres - quartier-maître -,
J'étale ce qui me rassure - rinçure -.
Et les houles autour - vautours -,
En paperasseries officielles - missels -,
Sans savoir où aller vivre - poursuivre -,
De santé en bout de ficelle - vermicelle -,
J'ai pris en répit trois kilos - réglos -,
Plus d'alccol encore un peu - studieux -,
Je me concentre - égocentre -,
Et me construis - déduis -.
Dans l'humidité - humilité -
Du temps dehors - corridor -,
Je me ronge - mensonge-,
D'un mal de dent - redondant -.
Je construis ma grotte - gargote -,
En palais immense - transhumance -,
Où je règne - foraine -,
Accrochée au toit sur ma tête - esthète -,
Je me supporte - m'importe -.
[-"Tu as l'air mieux dans ta peau. Ou ta peau te va mieux.
Ferme les yeux. Continues d'avancer.
Accroche toi. Supporte toi.
Envole toi.
C."]