* Tout est bon dans le brouillon

Je m'inquiète. J'ai une tension. Un bout de ma tête en contrefaçon. Sous l'eau, les yeux ouverts, le sol est flou. Je nage pour mon coeur qui doit se muscler. Pour ma masse musculaire qui s'envole. Une crevette dans l'eau qui flotte. Chaque début de journée c'est la détente. Aujourd'hui de la terrasse j'entends le gros rock qui rempli le jardin. J'ai les yeux fermés. Le pied qui tape mal le rythme dans l'eau. Le soleil qui brûle mes épaules. Une scène de nu ce soir, j'ai dit que oui "je vais osé oui". Je continue à collectionner les O.S.E des mots que j'emploie. A chaque coup de bras pour nager, travailler le corps trop léger, je pense à toi, là bas. Y a que ça qui alourdisse mon corps. On pourrait croire que ça m'arrange. SI ça ne tordait pas des fois. Du bas ventre. Il y a des désirs parfois effrayants qui sortent de moi. Je les aime.

Je me perds facilement. C'est presque volontaire. Nécessaire. Pour ranger mes livres je les mets tous par terre. J'ai tendance à faire pareil partout. Chaque matin je me reboot. J'ai pris la voie, j'ai assimilé ce schéma d'avancer sans jamais rien savoir. Sans but précis. Sans trop me questionner. Mes questions sont des prisons.

Nager. C'est mieux que boire. C'est mieux que de ne rien vouloir. C'est mieux que de penser.
Des pensées sans compter.